Affaire réfugiés burkinabè en Côte d’Ivoire : les dernières précisions du gouvernement Ivoirien

Les nouvelles sont bonnes pour les milliers de réfugiés burkinabè en Côte d’ Ivoire. Le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le président Alassane Ouattara a pris une décision très importante pour ces personnes fuyant les exactions des groupes armés terroristes.

Selon pressecotedivoire, ce lundi 19 juin, le représentant du HCR en Côte d’ Ivoire, Pape Kysma Sylla, entouré de ses collaborateurs, lors de la conférence de presse a éclairci un tant soit peu les travaux du gouvernement envers ces réfugiés.

Selon la source, les deux sites de transit aménagés par le gouvernement ivoirien pour accueillir les réfugiés fuyant les violences jihadistes au Burkina seront opérationnels à la fin de ce mois de juin, a annoncé ce lundi 19 juin 2023, le représentant du Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Côte d’ Ivoire, Papa Kysma Sylla lors d’ une conférence de presse à Abidjan.

LIRE AUSSI : Demande de retrait de la Minusma par le Mali : Le Burkina Faso réagit

«Situés dans les régions du Tchologo (Ouangolodougou) et du Gontougo (Bouna), les deux sites qui ont été construits par le gouvernement ivoirien en deux mois, recevra environ 5000 personnes chacun On devrait recevoir les premiers réfugiés à la fin de ce mois. Le nécessaire pour les recevoir est sur place », a indiqué le conférencier.

Le pape Kysma Sylla a déclaré qu’ alors que la situation était sous contrôle en janvier 2023, ses services comptaient plus de 27 000 personnes en provenance du Burkina Faso pour le rapatriement des réfugiés ivoiriens vivant à l’ étranger après la fin de la crise post- électorale de 2010, dont 15 835 demandeurs d’ asile entrant sur le territoire ivoirien.

LIRE AUSSI : France : l’idée d’un troisième mandat d’Emmanuel Macron fait polémique

Hors de Côte d’ Ivoire, les intervenants ont fait le point sur la situation des réfugiés dans le monde. ” D’ ici la fin de 2022, 108, 4 millions de personnes dans le monde seront déplacées de force à la suite de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits de l’ homme et d’ événements qui perturbent gravement l’ ordre public” , a- t- il déclaré. Ce nombre représente une augmentation de 19 millions de personnes par rapport à 2021, a- t- il ajouté.

Quitter la version mobile