Dr Boga Sako Gervais ne décolère pas face à ce qu’il appelle des menaces ou intimidations venant d’une autorité du pays à son encontre.
En effet, les organisations de la société civile ivoirienne sont pour la plupart monter au créneau pour demander la libération de leur collègue, Pulchérie Gbalet, arrêtée le 22 Août dernier . Le procureur de la République l’accuse de faits graves notamment ”d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire”, ”de manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public”, ”de diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population”.
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Depuis son arrivée du Mali le 3 Août, Pulchérie Gbalet s’était prononcé à maintes reprises sur l’affaire des 49 militaires détenus arbitrairement à Bamako, selon Abidjan. Dans ce dossier sensible, le procureur de la République a peut-être jugé que l’activiste sortait de son domaine de compétence. Toutefois, l’ensemble des organisations de la société civile dénonce cette arrestation qui n’honore pas la Côte d’Ivoire, car c’est une entrave à la liberté d’expression. Concernant cette liberté d’expression, Dr Boga Sako a révélé qu’il a fait l’objet de menaces dans cette affaire.
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Selon le président du Fidhop, une autorité qu’il n’a pas voulu dévoiler l’identité, l’aurait interpellé sur sa prise de position en faveur de la Libération de Pulchérie Gbalet. Cette autorité ”zelée” aurait rappelé au Dr Boga Sako Gervais, sa situation judiciaire. En effet, le militant des droits de l’homme est sous contrôle judiciaire depuis son retour d’exil en 2021. Ce Dimanche 28 Août, à l’émission ”Nci 360”, Il a tenu à dénoncer cette attitude qui tend à museler les leaders d’opinion en Côte d’Ivoire.
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