Affaire « Petroci » : un ministre proche de Ouattara cité

L’affaire « petroci » continue de faire couler encre et salive, et si l’on y prend garde, elle pourrait avoir des rebondissements encore plus bruyants aux États-Unis où elle a des ramifications.

Il s’agit du rififi à Petroci et notamment de la suspension de son Directeur général, Vamissa Bamba remplacé depuis le jeudi 4 mai 2023 par une intérimaire, Mme Mélaine Koné, précédemment Conseillère technique au ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

En effet, selon les dernières nouvelles, des Ivoiriens aux Etats-Unis courent le risque de se faire arrêter par la Police fédérale américaine qui suit leurs traces. Il s’agit d’enquêteurs envoyés au pays de l’Oncle Sam pour mener des investigations sur la société ETS MIR, structure dont la plainte portée contre l’ex-administration tenue par Vamissa Bamba, a été mise en index.

Repérés par la police américaine avec laquelle ces enquêteurs, selon les principes du droit international, devraient coopérer, ceux-ci sont suivies dans leurs mouvements tendant à collecter des informations sur la société de droit américain dont la rupture du contrat avec Petroci continue de supputer dans la holding ivoirienne.

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Dans la foulée, le nom de l’un des proches collaborateurs du chef de l’Etat est cité. Ce collaborateur du Président de la République au Palais de la Présidence aurait un lien avec les enquêteurs repérés. Il apparait dans le dossier comme le parrain protecteur du Directeur général déchu de Petroci.

En effet, selon les résultats des audits dont le premier rapport, à en croire nos sources, est sur la table du Président de la République, le dossier Vamissa Bamba révèle une affaire de gros sous. Le DG suspendu, nous confie-t-on, sur le rapport de l’audit, jouissait de la rondelette somme d’un milliard de F Cfa comme fond de souveraineté.

Une manne qui a profité aussi bien aux parrains qu’à bien d’autres personnalités de la place dont un confrère, sur le dossier depuis quelques semaines, menace de révéler les identités.

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Dans la gestion de l’affaire, et afin de toucher directement les commanditaires, Legal Spectrum a émis une mise en demeure contre le collaborateur susmentionné du Chef l’Etat le 06 avril dernier. Cette injonction est assortie d’une menace de poursuite judiciaire aux USA au concerné pour sa supposée implication dans le dossier. Notamment, dans la mission des enquêteurs guettés par le même sort que l’affaire d’achat d’arme, en 2010, qui a vu un officier ivoirien arrêté aux Etats-Unis.

 

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