Le magazine panafricain Jeune Afrique revient sur les péripéties de l’obtention jusque-là retardée, du passeport de Charles Blé Goudé.
« Si j’étais un citoyen ivoirien comme un autre, j’aurais dû l’obtenir dans un délai d’environ quarante-cinq jours, comme la grande majorité de mes compatriotes. », a confié Charles Blé Goudé au journal.
« Pourtant, près de six mois après sa requête, l’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) n’a toujours pas reçu son précieux sésame. Ce n’est pas faute d’afficher sa volonté de « participer au processus de réconciliation nationale ». Ni, assure-t-il, d’échanger régulièrement avec les autorités », souligne le journal.
« En juillet, lors de son enrôlement à l’ambassade, il était ainsi en contact avec Vagondo Diomandé, le ministre de l’Intérieur. Depuis, les deux hommes ne se parlent plus, mais Charles Blé Goudé discute souvent avec Kouadio Konan Bertin, le ministre de la Réconciliation nationale – qu’il considère comme un « ami ». Il affirme aussi être en relation indirecte avec Patrick Achi, le Premier ministre », assure le journal panafricain.
LIRE AUSSI: Divorce Ouattara – Soro : Voici les raisons évoquées
Selon le journal, citant Charles Blé Goudé qui vit à l’hôtel, à La Haye, « tous tiennent le même langage : “c’est le président qui tranche” ». De sorte que le journal indique que Blé Goudé « ne comprend pas l’intransigeance » d’Alassane Ouattara à son endroit.
LIRE AUSSI: Côte d’Ivoire : Mamadou Traoré dévoile un secret entre Soro et Bédié
« Après notre acquittement définitif, Ouattara avait déclaré que Laurent Gbagbo et moi-même étions libres de rentrer quand nous le souhaitions en Côte d’Ivoire. Gbagbo a regagné le pays, ainsi que tous ses collaborateurs. Je suis le seul toujours bloqué à l’étranger. Que le président, en tant que garant de la réconciliation nationale, fasse un geste à mon égard. », martèle ce dernier.