Dans une vidéo filmée ensuite devant la résidence, Abdoul Awassa affirmait être venu interpeller Marie Odette Lohourougnon pour son « discours de haine envers la Côte d’Ivoire et le président Ouattara ».
« Que ça soit ta dernière fois que tu t’attaques à nos soldats ivoiriens et au Président de la République Alassane Ouattara, qui est notre fétiche, sinon je vais dormir chez toi. S’attaquer au président Alassane Ouattara, nous n’allons jamais permettre », avait-il menacé l’ancienne députée.
Une attitude ‘’antidémocratique’’ que le président du PPA-CI a déploré vendredi. « Si vous estimez que personne ne peut parler dans ce pays, dites-le clairement et personne ne parle. Elle a parlé maintenant, si tu n’es pas d’accord, tu parles aussi. C’est ça aussi la démocratie. Elle parle, ça te fait mal. Tu dresses ton micro et tu parles aussi », a-t-il lancé devant ses militants réunis en grand nombre au Palais de la Culture.
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« Mais on ne peut pas, sous prétexte que quelqu’un a parlé et que ça nous fait mal, aller dans sa maison, troubler sa quiétude familiale. Ça veut dire quoi ça ? La femme de quelqu’un ! », a-t-il encore dénoncé.
Lors de son discours du 5 mai, Laurent Gbagbo s’est aussi offusqué du fait qu’Awassa Abdoul ait eu l’outrecuidance d’entrer dans le domicile de Marie Odette Lorougnon sans y être invité, ‘’parce qu’elle a insulté son fétiche’’. « Ça, c’est quoi ? Ça, c’est quelle affaire ça ? », s’est indigné l’ancien président.
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