Affaire armes livrées par la Côte d’Ivoire au Burkina : voici les conditions imposées par Ouattara

Alassane Ouattara, a donné du matériel de guerre au pays des hommes intègres, dans sa lutte contre les groupes armés terroristes.

Selon Jeune Afrique, la Côte d’Ivoire a imposé au Burkina des conditions d’utilisation des armes qui leur ont été livrées. Leur utilisation doit suivre une certaine logique.

Pour ceux qui ne le savent pas, la Côte d’Ivoire a livré plus de 1 000 kalachnikovs, une cinquantaine de pick- up, ainsi que des munitions à l’armée burkinabè dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes. Toutefois, Alassane Ouattara a posé des conditions dans l’utilisation de ses armes. Il a demandé à Ibrahim Traoré de ne pas partager ces armes aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Abidjan a exigé en contrepartie que ce matériel ne soit pas déployé au profit des supplétifs de l’armée, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et ce, afin d’éviter d’éventuelles atteintes aux droits de l’homme. », a relayé le journal en ligne jeune Afrique.

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Ces volontaires, bien vrai qu’ils se donnent corps et âme pour la survie de leur pays, mais ces armes sont destinées uniquement aux forces armées burkinabés.

Pourquoi VDP sont privés de l’utilisation de ces armes ? Pour l’heure, personne ne sait. Ce que nous savons, c’est que les VDP sont des supplétifs de l’armée dans la lutte contre le terrorisme.

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Ils traquent les groupes armés terroristes et parviennent à engranger des résultats sur le terrain. Au vu de leur engagement et leur détermination, le gouvernement de la transition a mené un recrutement massif dans les rangs des civils. Ces derniers temps, l’armée, appuyée par les VDP, réussissent à récupérer et consolider des zones qui étaient sous occupation terroriste. Mais ces supplétifs ont été cités dans plusieurs cas d’exactions et de violations des droits de l’homme. Par ailleurs, de nombreux pays, notamment la France les considèrent comme une “milice”.

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