L’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, dont 3 ont été libérés, a été sur la table des chefs d’Etat de la CEDEAO.
Selon le président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, les chefs d’Etat exigent la libération des 46 soldats restant encore détenus sur les 49 au préalable. C’est ce que qu’il a confié à des journalistes à la sortie de la réunion extraordinaire d’Abuja ce 4 décembre 2022.
« Nous demandons aux autorités maliennes au plus tard au 1er janvier 2023 la libération des soldats ivoiriens », a dit à des journalistes Omar Alieu Touray, président de la commission de la Cédéao. La CEDEAO se penche donc du côté de la Côte d’Ivoire après plusieurs missions infructueuses de différents médiateurs.
Le Mali pourrait être victime de sanctions a ajouté le président de la Commission au cas où le régime d’Assimi Goïta n’accédait pas à ce nouvel ultimatum.
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On ne sait pas quelle a été la position exacte du Togo dans cette décision. Le Togo était le médiateur attitré dans cette crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Mais depuis, Faure Gnassingbé semble dépassé par la situation.