Les Ziguéhis de Côte d’Ivoire veulent se faire entendre dans le dossier des 49 soldats ivoiriens incarcérés au Mali.
Ils ont décidé d’organiser un sit-in le jeudi 25 août prochain devant l’Ambassade du Mali en Côte d’Ivoire pour demander la libération de ces militaires ivoiriens.
Les voix s’élèvent en Côte d’Ivoire depuis l’arrestation des 49 soldats ivoiriens au mois de juillet dernier à l’aéroport de Bamako. D’ailleurs, la semaine dernière, ces militaires ivoiriens ont été inculpés par les autorités de Bamako et incarcérés. Des mouvements de la société civile se sont levés pour manifester et demander la libération des soldats ivoiriens. C’est d’abord le mouvement ‘’Je suis 49’’, qui a tenté le mardi 16 août dernier d’avoir une audience avec l’Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire en vue de lui transmettre leur requête, celle de la libération de ces hommes en arme ivoiriens. Mais, ils ont été éconduits par la représentation diplomatique malienne en Côte d’Ivoire.
Après ce mouvement susmentionné, c’est au tour du Mouvement des Ziguéhis de Côte d’Ivoire (MOZI-CI), de rentrer aussi dans la danse. Venus des quatre coins du District autonome d’Abidjan, ils se sont retrouvés près de la Place de la république au Plateau le week-end dernier pour informer les autorités ivoiriennes de l’organisation le jeudi 25 août prochain d’un sit-in devant l’Ambassade du Mali en Côte d’Ivoire.
En outre, au nom de tous les membres du MOZI-CI, le président Dramane Konaté alias ‘’S’’, a remercié d’abord le Président de la République, Alassane Ouattara pour sa clairvoyance et sa sagesse pour le règlement du dossier. Il a ensuite fait savoir que les Ziguéhis de Côte d’Ivoire réunis comme un seul homme demandent la libération des 49 soldats ivoiriens.
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Il a indiqué ensuite que les ressortissants maliens vivants sur le territoire ivoirien peuvent dormir tranquille. Parce que rien ne leur arrivera. Mieux, les biens des nombreux maliens résidant en Côte d’Ivoire seront protégés.
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Nous allons toujours continuer à poser des actes pour que nous ayons gain de cause dans cette affaire. Et ça sera de façon pacifique que nous allons faire entendre notre voix. Car quand on parle de Ziguéhi, les gens font toujours allusion aux muscles. Nous posons des actions positives dans la société, ajoute-t-il.
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