Pour ce qui est de la dette extérieure, on connaît le pays le plus endetté entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Dans le détail : le Mali totalise 6,457 milliards de dollars, le Niger 5,613 milliards de dollars et le Burkina Faso 10,397 milliards de dollars (le plus endetté de l’AES).
Au sein de l’AES, il est évident que le Burkina Faso reste le pays le plus endetté suivi du Mali et du Niger.
Aussi, on constate qu’en 2023, la dette extérieure de la Côte d’Ivoire dépasse celle des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
En 2023, Abidjan a cumulé une dette extérieure de 36,548 milliards de dollars selon la Banque mondiale. Ce montant dépasse largement l’encours total des pays de l’AES qui s’est établi à 22,467 milliards de dollars.
Le rapport souligne une hausse continue de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, qui est passée de 11,703 milliards de dollars en 2010 à 36,548 milliards de dollars en 2023.
Ces chiffres reflètent une augmentation constante au cours des treize dernières années. Cette tendance traduit une forte mobilisation de financements extérieurs pour accompagner le développement économique du pays.
La situation de la Côte d’Ivoire, reflète à la fois les ambitions économiques du pays qui investit massivement pour soutenir son développement, et les défis liés à la gestion de la dette extérieure.
Alors que le pays maintient son rang de leader économique dans la sous-région, les enjeux d’équilibre budgétaire et de soutenabilité de la dette demeurent importants pour assurer une croissance durable.
Dans une note publiée en octobre 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que « l’économie de la Côte d’Ivoire reste résiliente, malgré une légère modération de la croissance en 2024, à 6,1 % contre 6,2% en 2023, en partie sous l’effet d’un fléchissement de la production agricole et des BTP au premier semestre et de contextes régionaux et extérieurs difficiles ».