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Aboisso : 4 femmes et leurs bébés arrêtés dans des plantations, ce qui s’est passé

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Afin d’obtenir la libération des quatre femmes arrêtées dans les plantations d’Aboisso appartenant à cette entreprise agro-industrielle, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a déposé une requête auprès de Jean-Louis Billon, parrain de l’association PALMCI.

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Selon une déclaration reçue par Linfodorme, la Ligue a été informée le 23 février de l’arrestation de quatre jeunes femmes dans les plantations PALMCI à Aboisso et de leur détention à la maison d’arrêt et de correction la ville.

Cette détention s’est poursuivie après qu’il a été découvert que les femmes ramassaient illégalement des graines et des brindilles de palmier sur le sol sur le sol de la plantation. Ci-dessous la déclaration de la ligue ivoirienne des droits des femmes « ce sont D.R, 19 ans, O.A,22 ans, K.K,28 ans et H.A, 22 ans.

Elles ont été interpellées avec leurs enfants de 5 mois et 1 an, l’une d’entre elles, D.R., étant enceinte et à terme.

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La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes peinée par cette situation délicate en appelle à tous les responsables de PALMCI et principalement à Monsieur Jean-Louis Billon, Directeur Général du Groupe SIFCA, possédant les plantations PALMCI, pour faire preuve de clémence en initiant la libération de ces femmes et de leurs enfants en bas âge. Aujourd’hui incarcérées, les vies de leurs enfants sont en danger, d’autant plus que l’environnement carcéral n’est pas adapté pour des nourrissons et une femme en fin de grossesse. Monsieur le Directeur Général, nous en appelons à votre sensibilité d’homme engagé pour la cause des femmes, afin d’obtenir le retrait de la plainte ainsi que la libération de ces femmes à qui le sort a déjà tout pris. Elles ne sont que le reflet de cette société décadente et ont besoin de votre regard bienveillant devant leurs faiblesses.
Nous vous savons également concerné par l’essor de la jeunesse ivoirienne, jeunesse qui n’est pas qu’une lucarne reluisante, mais peut faire des erreurs qui n’entachent en rien son potentiel. Nous avons déjà commencé à travailler avec des femmes de la région d’Aboisso sur des formations agroalimentaires en partenariat avec le REFEB pour leur réinsertion sociale pour qu’elles soient autonomes financièrement. Nous nous engageons à intégrer ces femmes dans cette initiative afin d’éviter à l’avenir cette situation regrettable.
Monsieur, le Directeur Général, daignez entendre par nos voix qui retentissent pour elles et une partie de la Côte d’Ivoire qui crient sa famine à un cœur empathique, qui peut aussi être une main salvatrice. Veuillez s’il vous plaît, Monsieur, nous aider à obtenir pour ces femmes, une seconde chance de croire en la vie en prenant de meilleures décisions. En donnant une suite favorable à cette doléance, vous ferez preuve de compassion envers ses femmes qui, loin de le mériter, aimeraient pouvoir compter sur le leader humain et engagé dans toutes les luttes en faveur de l’amélioration de leur statut social. Recevez, Monsieur le Directeur Général, l’expression de notre plus profond respect. »
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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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