De passage actuellement au Burkina Faso, Alpha Blondy multiplie les sorties médiatiques. Après la RTB, il a été reçu par BF1.
Au cours de cet entretien, l’artiste a été emmené à se prononcer sur l’affaire du 3ème mandat du président Alassane Ouattara qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Artiste engagé, ce dernier avait été longtemps appelé à réagir. C’est désormais chose faite. Même s’il a précisé ne pas être constitutionnaliste, il a expliqué être rentré en contact avec un expert qui lui a confié que le président Ouattara pouvait se présenter conformément à la constitution en cours. Extrait !
« Je suis un chanteur engagé, je ne suis pas un politicien. Et on me dit mais Alpha, tu ne dis rien. On parlait de constitution. Au moment où on parlait de constitution, j’ai appelé quelqu’un qui s’y connait. Je lui ait demandé si le président Ouattara a le droit oui ou non de se présenter selon la constitution ? On m’a répondu ceci : “selon la constitution actuelle, il a le droit”. On m’a expliqué que c’était son premier mandat de la constitution de la troisième République. Je dis, mais s’il le souhaite, et Monsieur Ouattara a dit qu’il ne souhaitait pas. Donc c’était claire. Mais comme ni Monsieur Ouattara, ni vous, ni moi, ne contrôlons le destin, le candidat pressenti par le RHDP, Amadou Coulibaly meurt. M. Ouattara était complètement désemparé. Il a réussi à créer cette stabilité. Il était en train de reconstruire l’administration et il était prêt à donner ce modèle, cet exemple quand celui sur qui il comptait meurt. J’aurai voulu que les experts en constitution viennent à la télévision, pour venir dire à la Nation si oui oui non. Mais qu’est-ce-qu’ils ont fait ? Il y a un qui a dit oui, il peut. L’autre a dit non, il ne peut pas. Même eux, ils n’étaient pas d’accord. Et on vient demander à Alpha Blondy pourquoi tu as accepté de trancher. Je n’ai pas la compétence de trancher. Je ne suis pas constitutionnaliste. Donc ne me demandez pas de parler d’un sujet que je ne maîtrise pas », a-t-il confié.
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